Monsieur le Ministre,

Monsieur le Maire de Lisbonne,

Monsieur le Président de l’Institut,

Je suis heureux de déclarer ouvert ce 40e Congrès de INTA.

Merci à votre Université, à la Ville de Lisbonne et au Portugal de nous accueillir, nous offrant ainsi la possibilité de ces échanges.

Que ce Congrès, se tienne à Lisbonne, au Portugal, n’est pas qu’une favorable opportunité, c’est un choix judicieux.

Nous sommes ici, en un lieu, à partir duquel se mène le débat entre les choix qui doivent définir les politiques européennes ; nous sommes à la charnière  des rapports entre « le nord » et le « sud » ; nous sommes sur un de ces territoires où s’exprime les enjeux urbains et territoriaux, auxquels je viens de faire référence.

Aussi, je ne doute pas du terreau fertile qui nous est offert, pour enrichir nos réflexions et nos actions.

C’est le souhait que je formule.

Nos Congrès qui ponctuent la vie de notre association nous donnent l’occasion de rencontres riches et agréables, permettant des échanges toujours fructueux, à partir des recherches et des actions plurielles menées par des milliers d’acteurs du développement urbain et territorial dans la diversité de leurs origines, de leurs responsabilités et de leurs pratiques.

Aujourd’hui l’INTA c’est un réseau de près de 4 000 « compétences » dans près de 60 pays dans le monde, mobilisables dans tous les domaines du développement urbain et territorial.

Le bilan, publié, de nos activités 2014-2016 en témoigne.

Ce 40e Congrès revêt une importance particulière, pas seulement du fait qu’il marque une étape dans la vie de l’INTA. Il se situe dans une période de l’évolution de l’humanité, dans une période des histoires des villes, où s’expriment de fabuleux enjeux. Des enjeux majeurs qui à la fois peuvent inquiéter pour certains, mais qui pour d’autres constituent des opportunités positives, pour peu qu’ils soient bien appréhendés et que de justes réponses soient apportées.

Aussi, nous avons voulu situer ce 40e Congrès dans la continuité de la Conférence des Nations Unies « Habitat III » qui s’est tenue à Quito et de la COP 22 qui s’est rassemblée à Marrakech.

De ces deux Conférences mondiales, nous en mesurons la portée, les acquis ; mais nous mesurons également les fragilités des engagements pris et même dans une certaine mesure les limites. Rien n’est définitivement acquis, comme en témoigne la vie politique internationale.

L’INTA s’est naturellement engagée dans les réflexions préparatoires de ces deux événements, avec l’élaboration de ce que nous pourrions appeler « Initiative INTA » éditée sous le titre « Villes et territoires en mutations ».

Nous avons voulu souligner les mutations, voire les ruptures, qui aujourd’hui s’opèrent dans nos sociétés, dans tous les domaines : sociaux, économiques, culturels. Nous avons voulu souligner les conséquences de la croissance démographique par le vieillissement des populations, celles des changements climatiques, également issues des évolutions scientifiques et technologiques…

Nous avons surtout souligné l’exigence d’innovations sociales, économiques, technologiques et politiques, dans les réponses à apporter, si nous voulons que les villes et les territoires du futur soient inclusifs, solidaires et soient des lieux démocratiques et de progrès humain, favorisant le « bien vivre »  et l’exercice du droit à la ville.

Ces sujets sont au centre des travaux de ce Congrès.

Par avance je remercie les intervenants venus de 27 pays de tous les continents.

Je vous souhaite à toutes et à tous un bon Congrès.